Résumé :
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Le secret appartient au malade et doit demeurer absolu. Pourtant, le secret médical a disparu du Code pénal au bénéfice du secret professionnel, qui - de fait - responsabilise chaque soignant. Aussi importe-t-il d'étudier les diverses situations - éventuellement nouvelles - dans lesquelles le psychiatre de service public se trouve confronté à la question du secret. Nous le ferons à la lumière du Code de déontologie (version 1995) et de la pratique quotidienne, évoquant notamment le secret partagé, l'information du malade, l'enseignement, les publications scientifiques, les certificats, le dossier, les médias.
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