Résumé :
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Dans le but d'évaluer l'impact de la répartition des âges à la maternité et du diagnostic prénatal, l'étude utilise les données recueillies par le registre France/Centre-Est de malformations congénitales, établi au sein de l'Institut européen des génomutations à Lyon. Entre 1979 et 1993 le registre a surveillé 1354031 naissances et enregistré 1498 naissances de trisomiques 21, soit une prévalence globale de 110,6 pour 100000 naissances. Depuis 1985,312 interruptions médicales de grossesse (IMG) ont été enregistrées. On a calculé que sur 10 ans dans la région Centre-Est, malgré la pratique des IMG, l'excès de naissances d'enfants nés trisomiques 21 attribuables à l'augmentation de l'âge à la maternité est de 209 cas. Si on fait une estimation à l'ensemble de la France, comme le registre couvre environ 13% des naissances, c'est environ 1600 naissances d'enfants trisomiques qui auraient été évitees en 10 ans si la répartition des âges à la maternité était restée la même depuis 1983. (adapté du texte).
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