Résumé :
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Le marché du médicament, en France comme ailleurs, est toujours encombré en 2001, avec la commercialisation de nombreuses nouveautés, qui soit ne constituent pas de réels progrès thérapeutiques pour les maladies, soit sont insuffisamment évaluées pour qu'on ait une idée précise de leur apport. Les professionnels de santé et le public commencent néanmoins à y voir un peu plus clair dans un monde du médicament trop longtemps opaque et dominé uniquement par les firmes pharmaceutiques. L'Agence française des produits de santé devient plus transparente. Les préoccupations essentiellement boursières des groupes pharmaceutiques apparaissent au grand jour lors de querelles sur les brevets, ou lors d'affaires de pharmacovigilance. (notamment celle de la cérivastatine). Des données sur la consommation des médicaments permettent aux professionnels comme aux patients de mesurer les dérives. Des initiatives autour de la prescription en dénomination commune internationale (DCI), de l'analyse du conditionnement des spécialités, de la dénonciation du prix injustifié de certains médicaments, se multiplient. L'année 2001 marque peut-être le début d'un rééquilibrage entre les rôles des différents acteurs du système de santé.
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