Résumé :
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Habituellement, les réflexions consacrées à la maladie d'Alzheimer insistent soit sur les progrès diagnostiques et thérapeutiques, soit sur les problèmes sociaux rencontrés par les personnes malades et leurs aidants... La communauté soignante ne peut qu'être solidaire des personnes malades. Cet engagement avec et auprès d'elles relève des valeurs qui fondent et orientent ses missions. Du point de vue de l'éthique et des bonnes pratiques, on ne peut soigner sans savoir. Pour quel autre groupe de maladies aussi sévères et à ce point répandues, ose t-on encore afficher semblable ignorance ou indifférence au sein du système de soin ? Il convient donc de prendre en compte les considérations humaines et éthiques d'une situation qui en appelle, au plus vite, à une prise de conscience nécessaire. Pour ce qui les concerne, les soignants s'engagent !
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