Résumé :
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L'absentéisme constitue aujourd'hui un enjeu politique important pour des lycées professionnels dévalorisés. La réponse qui lui est faite est rarement abordée du côté psychologique, s'ancrant plutôt dans l'immédiateté d'une réponse institutionnelle. Pourtant, ce type de conduite ne relève pas simplement d'un manque de motivation, d'une rebellion sociale établie. C'est pourquoi nous l'avons envisagé dans cette étude sous l'angle du refus d'aller à l'école, en relation avec différents types d'anxiété. Nous constatons une domination du refus d'aller à l'école (renforcement positif), résultant d'un phénomène d'aspiration à la sociabilité destinée à masquer une anxiété repérée et avérée. L'intérêt d'une étude différentielle plus approfondie sur la base de variables psychoaffectives se fait jour et permet de soutenir la nécessité de traiter les différents problèmes d'absentéisme dans une démarche individualisée où la dimension psychologique est prise en compte.
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