Résumé :
|
L'évaluation de la sécurité sanitaire des aliments a connu des évolutions liées à celles des connaissances et des méthodes d'étude scientifiques. Elles ont été à l'origine d'évolutions des réglementations. L'évaluation des risques liés aux composants des aliments a donné lieu à la fixation des doses journalières acceptables (DJA) pour les additifs et, pour les composants occasionnels, de doses hebdomadaires tolérables provisoires (DHTP) pour les contaminants, ou de doses minimales infectantes (DMI) pour des micro-organismes pathogènes. L'évaluation de la sécurité des aliments pris dans leur ensemble, et non pas en considérant seulement certains de leurs composants, s'est développée, notamment pour les produits irradiés, pour les "nouveaux aliments" au sens du Réglement (CE) n° 258/97, dont les aliments issus d'organismes génétiquement modifiés (OGM). Le concept d'équivalence substantielle est un des fondements de cette évaluation. La connaissance des consommations alimentaires, notamment par des enquêtes de consommation individuelle, est indispensable pour affiner l'évaluation de l'exposition aux risques liés aux aliments, y compris pour l'évaluation des régimes alimentaires dans lesquels les aliments sont associés.
|