Résumé :
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La mise en place d'une politique de la santé publique, à partir du XIXe siècle, et la désignation du droit à la santé comme un des droits-créances proclamés après 1945 n'ont pas été sans entraîner l'instauration de contraintes conduisant parfois jusqu'à la privation de la liberté. Toutefois, l'efficacité même des mesures de prévention commande que soient conciliées les exigences de la liberté et celles de la santé ; Paradoxalement, ainsi que le montre Danièle Siroux, la reconnaissance de la santé publique comme valeur constitutionnelle et les incertitudes de la notion de dignité attachée au corps humain peuvent conduire à une restriction des libertés individuelles.
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