Résumé :
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L'accroissement du nombre des sectes n'a pas manqué de susciter des inquiétudes dans l'opinion publique et chez les responsables politiques. Au reste, compte tenu de certaines pratiques, de certains comportements, l'actualité judiciaire rencontre souvent le phénomène sectaire et la question d'une législation spécifique a été posée. Patrice Rolland expose les raisons de fait et plus encore le droit pour lesquelles le recours à une telle solution ne saurait être retenu, de même qu'il juge infondée la demande, d'inspiration opposée, de reconnaître aux sectes le régime juridique de l'association culturelle. Les dispositions en vigueur du droit commun suffisent à concilier le respect de la liberté et celui de l'ordre public.
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