Résumé :
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Pour conjuguer animation et soin, il n'existe pas de recette miracle. Ainsi, la qualité de vie dans le "prendre soin" dépend de la conscience des intervenants, de leur capacité d'écoute et de respect, des réponses qu'ils se seront apportées eux-mêmes face à l'angoisse du vieillissement et de la mort. Toute action doit être basée sur l'échange, la communication, la qualité du relationnel et la possibilité de laisser émerger le désir de la personne en lui apportant du plaisir et du sens, et ce de l'accueil à l'ultime étape de sa vie. Le succès d'une telle opération repose principalement sur l'adhésion du personnel avec deux nécessités : la formation et la motivation, ce qui n'exclue en rien la compétence. Les relations humaines ne doivent pas être appréciées sur quelques sorties ou quelques fêtes, mais sur le tissu relationnel de la vie quotidienne que la structure est capable de générer et qui est la véritable thérapeutique psycho-sociale de l'isolement.
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