Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xnPNaD. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Démontrer la faisabilité, du point de vue de la santé publique, de la prévention de la transmission mère-enfant du virus de l'immunodéficience humaine type 1 (VIH-1) en Afrique. Méthodes Un conseil volontaire et un dépistage sérologique du VIH ont été proposés en routine pendant six mois dans quatre centres de santé d'Abidjan (Côte d'ivoire) en 1998-1999. Un traitement péripartum par la zidovudine et des alternatives à l'allaitement maternel ont été offerts gratuitement aux femmes infectées par le VIH. Résultats Sur les 4309 femmes enceintes recrutées dans l'étude et qui se présentaient pour leur première visite anténatale, 3756 ont bénéficié d'un conseil individuel et d'un pré-test (87,2%) et 3452 (80,1%) ont accepté de subir un test de dépistage sérologique du VIH. La prévalence globale du VIH était de 12,95%, et chez les femmes de moins de 18 ans elle était de 5%. Parmi les 2998 femmes VIH-négatives, 71% sont revenues pour le résultat de leur test, contre 60% seulement des 445 femmes VIH-positives. Au total, 124 femmes VIH-positives ont été informées de leur statut sérologique et de la possibilité d'éviter de transmettre le VIH à leur enfant ; 100 ont commencé une prophylaxie par la zidovudine et 80 l'ont suivie jusqu'au bout. A l'âge de six semaines, 36 des 78 nourrissons nés vivants étaient nourris au sein (46%), 2 recevaient un allaitement mixte et 41 (52%) un allaitement artificiel. Conclusion A Abidjan, le conseil volontaire et le dépistage du VIH dans le but d'éviter la transmission mère-enfant du virus se sont révélés réalisables dans des services de soins anténatals et ont été bien acceptés par les femmes enceintes. Une proportion insuffisante de femmes sont toutefois revenues pour le résultat de leur test, en particulier parmi les femmes VIH-positives, qui constituent le groupe cible de la prévention de la transmission. Un personnel supplémentaire a été
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