Résumé :
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Malade de ses succés la politique agricole commune est en crise. Le paysan devenu exploitant agricole ... a accru sa maîtrise des sols et de l'espace rural. Il a créé de nouveaux écosystèmes et réinventé les paysages. Néanmoins, une telle métamorphose a trop souvent conduit l'exploitant agricole sur la voie d'un "productivisme" surabondant et polluant pour faire face à son surendettement. Il s'en est suivi une dégradation de l'environnement, aux dépens de la qualité du sol, des eaux, de la flore, de la faune, et parfois, des paysages. Les autorités communautaires ne pouvaient demeurer indifférentes, quel que soit le degré d'empressement des états membres. L'insertion de l'environnement dans le champ d'action de la Communauté et sur la base de l'Acte unique, et les perspectives ouvertes par le traité de Maastricht ont permis de favoriser ou de précipiter le passage d'une politique environnementale extérieure à l'agriculture mais applicable à ce secteur, à une politique désormais appelée à faire partie intégrante de la politique agricole commune. Tel est le sens de la "réforme de la PAC" ; telle est la trame de cette étude. (R.A.) l.
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