Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST iQORKR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Les soins de santé sont censés constituer un service fondamental, indispensable dans toute lutte contre la pauvreté. Le présent article passe en revue les bénéfices découlant des dépenses publiques consacrées aux soins curatifs dans sept pays africains (Afrique du Sud, Côte d'Ivoire, Ghana, Guinée, Kenya, Madagascar et République-Unie de Tanzanie). L'analyse de ces bénéfices comprend trois étapes : - l'estimation des subventions unitaires ; - l'affectation des subventions aux utilisateurs ; et - la comparaison de la répartition des subventions entre les différents groupes. La subvention unitaire représente le coût net actuel, pour un gouvernement, d'une consultation dans les établissements de santé. La subvention d'une consultation à l'établissement de soins de santé primaires est moins onéreuse pour un gouvernement qu'une consultation à l'hôpital, et les consultations ambulatoires sont considérablement moins coûteuses que les soins hospitaliers. Au Ghana, une consultation ambulatoire représente le dixième du coût d'un soin hospitalier et en Guinée cette proportion est de 1 pour 7. Les établissements publics dispensent habituellement plus des deux tiers des soins médicaux dans ces pays. Les pauvres ont tendance à se rendre dans ces établissements publics, mais les plus favorisés le font aussi, étant donné la lenteur avec laquelle se développent les soins de santé privés dans la plupart de ces pays. (...)
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