Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST xfNrR0xs. Diffusion soumise à autorisation]. L'information donnée au patient est la clé de voûte d'un acte médical qui prendra sa force dans le consentement du malade. Le consentement est une décision d'alliance thérapeutique pour un projet mené dans la confiance. L'information est une exigence qui prend des reliefs nouveaux avec les décisions de la jurisprudence. Ses caractéristiques habituelles de loyale, claire, appropriée et intelligible, s'enrichissent de deux nouveaux adjectifs. On attend, en effet, du médecin qu'il donne une information exhaustive dès lors que l'acte envisagé comporte des risques graves même s'ils sont exceptionnels. De plus, le médecin doit toujours être en situation d'apporter la preuve qu'il a bien informé le malade. Cette preuve est possible par tous moyens. L'écrit est une tentation de facilité et très certainement une réponse inadaptée à moins que la décision à prendre soit d'une réelle complexite et procède d'un choix difficile. La preuve testimoniale ne s'accorde pas à l'exercice d'une médecine forcément confidentielle, de sorte que la preuve par présomption apparait être la réponse conforme aux exigences de l'éthique médicale. La gériatrie n'est pas un mode d'exercice facile pour ces nouvelles données juridiques et les décisions délicates doivent toujours être prises en commun avec la famille et l'entourage, respectueux dans leur témoignage du désir de la personne âgée mais aussi avec l'adhésion de l'équipe soignante. (...)
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