Résumé :
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Suite aux événements dramatiques de Pau, Saint Maur des Fossés et combien d'autres au traitement moins médiatique, c'est peu dire que le plan santé mentale est attendu des professionnels de la psychiatrie. Alors que la valorisation de l'activité fait son entrée, le projet de plan de santé mentale, soumis à concertation par Philippe Douste-Blazy, développe une philosophie générale intéressante. Toutefois, son imprécision technique, notamment sur le volet financement du plan, le rend opaque et risque de se transformer, si les professionnels du secteur n'y prennent pas garde collectivement, en un catalogue de bonnes intentions. L'idée de moratoire sur la suppression des lits est à manier avec parcimonie car bien souvent les disparités régionales méritent des traitements différenciés. De même pour la planification qui doit pouvoir s'articuler avec la notion rénovée de secteur. Pour éclairer le point de vue de chacun il est proposé une lecture croisée de ce projet par plusieurs parties prenantes au dispositif de santé mentale et la synthèse présentée par le SNCH lors de la rencontre bilatérale avec le ministère.
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