Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS AmR0xI8n. Diffusion soumise à autorisation]. Problématique. La transmission du poliovirus restait un grand problème de santé publique dans l'Ouest de l'Uttar Pradesh à la fin de l'année 2005 et début 2006. En 2006, le Groupe consultatif d'experts indien pour l'éradication de la polio avait conclu que, compte tenu du pic atteint par l'incidence de cette maladie chez les enfants entre 6 et 12 mois, l'administration ciblée à la naissance d'une dose de vaccin antipoliomyélitique oral pouvait être nécessaire pour interrompre la transmission intense du poliovirus dans les zones à haut risque. Démarche. Le Gouvernement de l'Uttar Pradesh, le Projet national de surveillance de la polio et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) ont mis en oeuvre un projet pilote d'administration du vaccin à la naissance, visant à identifier et à vacciner tous les nouveau-nés avec une dose de vaccin antipoliomyélitique oral dans les 72 heures suivant la naissance, dans le cadre d'un effort pour évaluer la faisabilité opérationnelle de cette intervention et son impact éventuel sur l'immunité de la population. Contexte local. Le projet a été mené dans le district de Moradabad : zone 7 de la ville de Moradabad (contexte urbain), agglomération de Kunderki (contexte rural) et dans certaines maternités. Modifications pertinentes. Entre juillet 2006 et février 2007,9740 nouveau-nés ont été identifiés, parmi lesquels 6369 (65%) ont été vaccinés par des personnes travaillant pour le projet dans les 72 h suivant la naissance. La couverture par le projet (pour l'ensemble des nouveau-nés vaccinés) se situait entre 39% (zone 7) et 76% (quartier de Kunderki) du nombre estimé de nouveau-nés vaccinés pendant les activités de vaccination supplémentaires menées antérieurement. Enseignements tirés. La couverture par une dose à la naissance des nouveau-nés était plus faible qu'attendu. Les coûts d'élargissement de cette couverture ont été évalués comme élevés, avec un impact correspondant marginal. Le projet a néanmoins fourni la possibilité de renforcer les systèmes permettant de retrouver les nouveau-nés, d'où une progression de nombre de nouveau-nés et de jeunes nourrissons vaccinés dans le cadre des activités de vaccination supplémentaires et soumis aux programmes de vaccination systématique.
|