Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xqJFah. Diffusion soumise à autorisation]. Cet article tente de tracer quelques pistes sur les spécificités psychiatriques françaises quant aux attitudes thérapeutiques vis-à-vis des patients schizophrènes. Nous partons du postulat que toute conception des maladies mentales est en étroite interdépendance avec la pratique des soins, celle-ci étant liée au contexte culturel, scientifique et économique. La pratique sectorielle - originalité française - a permis le développement d'une compréhension et d'une pratique clinique centrées sur les relations interhumaines, mais avec parfois une fermeture à d'autres données, à d'autres modèles opératoires plus centrés sur l'étude des anomalies cérébrales. D'autres modèles, tel celui de Luc Ciompi, permettent compréhension et intervention complémentaires des champs psychosocial et neurologique. Un tel modèle nous paraît rendre mieux compte de la très large pratique française actuelle, à la fois relationnelle, psychothérapique et prescriptrice.
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