Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS KpR0x8gi. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Préciser les connaissances, croyances, opinions et pratiques dans le domaine de la pathologie cardiovasculaire est une étape essentielle au développement de la prévention. Les données de l'enquête de population MONICA ont été analysées avec l'objectif de décrire la situation dans la population française à cet égard et préciser les éventuelles disparités régionales et sociales. Méthodes : Une enquête transversale a été réalisée entre 1995 et 1997, par chacun des trois registres français des cardiopathies ischémiques en Haute-Garonne, à Lille, et dans le Bas-Rhin. Elles portaient sur des échantillons de 1 200 hommes et femmes par registre, âgés de 35 à 64 ans, tirés au sort sur les listes électorales. Les données ont été recueillies par des enquêteurs entraînés, dans un centre d'examen de santé ou au domicile du sujet grâce à un questionnaire de près de 400 questions. Résultats : Spontanément, 88% des hommes et 89% des femmes estiment qu'il existe des mesures de prévention des maladies cardiovasculaires. Quatre précautions sont citées plus d'une fois sur deux : manger moins de lipides, diminuer la consommation d'alcool, faire de l'exercice physique et ne pas fumer. Le stress est cité plus d'une fois sur quatre. Aucune des autres méthodes (manger davantage de légumes verts, de crudités, faire un régime "pauvre" en sel ou en sucres, ou encore surveiller son poids, son cholestérol, sa "tension artérielle" ou sa glycémie) n'est citée par plus de 10% des personnes. Si 77% des hommes et 76% des femmes pensent que les mesures de prévention peuvent être efficaces, 60% des hommes et 59% des femmes disent prendre des mesures pour eux-mêmes. Conclusion : Dans cet échantillon de la population française, les connaissances sur les mesures de prévention des maladies cardiovasculaires varient beaucoup selon les facteurs de risque concernés. Le rôle des lipides, de la
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