Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS FyR0xo2K. Diffusion soumise à autorisation]. Nous avons réalisé une enquête sur la pratique de méthodes contraceptives dans le district sanitaire rural de Kaya dans le but de comparer les caractéristiques socio-démographiques et culturelles des personnes informées et non informées sur les méthodes contraceptives et d'analyser le schéma d'utilisation de ces méthodes contraceptives par les populations. L'enquête a été effectuée grâce à un sondage en grappes à deux degrés réalisé selon la méthode de Hendersen. Dans le ménage enquêté, le chef de ménage, son épouse (ou l'une de ses épouses tirée au sort dans les familles polygames), un (e) adolescent (e) (tiré au sort lorsqu'il y avait plus d'un adolescent) étaient systématiquement interrogés. Dix chefs de ménages, épouses ou adolescent (e) s étaient interrogés dans chaque grappe. Il y avait significativement plus d'hommes que de femmes informés des méthodes contraceptives ; de même, la proportion d'adolescents informés des méthodes contraceptives était supérieure à celle des adolescentes. Les personnes informées des méthodes contraceptives se distinguaient des non-informées par des caractéristiques comme l'âge, la religion, le niveau d'instruction ou l'écoute de la radio. La prévalence d'utilisation des méthodes contraceptives au moment de l'enquête était de 4 à 36% selon les groupes étudiés. Plus de personnes ont exprimé leur intention d'utiliser des méthodes contraceptives à l'avenir : 59 à 78% selon les groupes étudiés. Les méthodes contraceptives de choix actuelles et pour le futur étaient dans l'ordre les pilules, les condoms, les méthodes injectables et le DIU. Les schémas d'utilisation actuels des méthodes contraceptives privilégient, dans l'ordre décroissant, de préférence l'abstinence, puis les pilules, les condoms et les méthodes injectables. Ils se caractérisent également par une expérimentation incessante des diverses méthodes contraceptives. Dans le futur cependant, la tendance est à
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