Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS RM2R0xE1. Diffusion soumise à autorisation]. Bien que le test de Papanicolaou soit un moyen efficace de dépistage précoce du cancer du col utérin, certaines Canadiennes ne l'utilisent pas assez. Notre étude portait sur certains obstacles sociodémographiques, systémiques ou liés à la santé ou au mode de vie pouvant freiner le recours au test de Papanicolaou chez 33 817 femmes de 18 ans ou plus ayant participé à l'Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) de 1996-1997, menée de façon transversale. Parmi les femmes de 18 ans ou plus, 87% déclaraient avoir déjà passé un test de Papanicolaou, tandis que 72% disaient en avoir passé un récemment (depuis moins de trois ans). Ce sont les femmes de 25 à 34 ans qui déclaraient le plus souvent avoir déjà passé ce test (92%) ou l'avoir passé récem ment (86,9%). Seulement 0,6% des femmes à avoir passé le test récemment ont déclaré avoir eu de la difficulté à l'obtenit Parmi celles qui n'avaient pas passé le test récemment, la majorité (53%) déclaraient qu'elles ne le trouvaient pas nécessaire. Nous avons constaté peu de différences entre les provinces quant au recours à ce test, qui était moins utilisé par les femmes âgées ou seules et par celles dont le niveau de scolarité était plus faible, qui parlaient une langue autre que l'anglais, qui étaient nées hors du Canada ou dont la santé ou le mode de vie présentaient des caractéristiques négatives.
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