Résumé :
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Au mois de mars 2001, à Paris, se sont déroulés les premiers Etats généraux de la psychologie. Ils se sont organisés sur deux journées de travail, en ateliers et en conférence autour d'un axe clé : le psychologue en France (image inscrit, comportements prescrits, système d'attente...). Ils avaient quelque chose de l'ordre de la surprise, surgissant là, mais par hasard. Parce que quelque chose était venu les signaler, un quelque chose qui semblait avoir fait signe, comme un symptôme. Y-a-t-il quelque utopie à rassembler des représentants de la psychologie autour d'un tel thème ? En France, l'évolution des valeurs, des désirs et des comportements, met en place un nouvel ordre sociopolitique, dans lequel les psychologues sont à la fois les spectateurs intéressés, pour le rôle qu'ils ont à jouer, et les acteurs inquiets, car leur image subit une modification en profondeur. De quoi, légitimement ressentir quelque frustration. Aussi, ce premier grand rassemblement de la profession convoque-t-il tout un questionnement sur l'intervention réelle de la psychologie dans la société. Une interrogation fortement corrélée à l'existence d'une certaine ambiguïté de son statut et de sa formation qui suppose la mise en doute d'un savoir (sur un avenir, un statut, un rôle, une pratique, un enseignement), jusqu'à pointer même une certaine inconsistance de la profession.
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