Résumé :
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L'infection humaine à Cryptosporidium est une pathologie parasitaire émergente selon la définition de l'OMS. En 1955, les premières manifestations cliniques dues au Cryptosporidium sont rapportées chez le dindon, sous forme de diarrhées sévères. En 1976, les deux premiers cas humains sont décrits, l'un chez le sujet normal, l'autre chez un immunodéprimé. La contamination de la ressource en eau par ce protozoaire constitue-t-elle un problème de santé publique ? Comme le montre les statistiques nord-américaines, depuis les années 1990, le pourcentage des maladies hydriques parasitaires y est sept fois plus élevé que celui des infections bactériennes, alors qu'il était trois fois inférieur dans les années 1950-1980. Par ailleurs, la cryptosporidiose représenterait 40% des maladies parasitaires aux USA, et 80% de la population de ce pays posséderaient des anticorps témoignant d'une infection antérieure. Dans cet article l'auteur aborde le problème sanitaire posé par les Cryptosporidium pour les usages de l'eau suivant la démarche classique de l'évaluation des risques. (adapté du texte).
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