Résumé :
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A partir des deux axes du travail d'accompagnement, le premier fondé sur l'individu, le second sur la dynamique du groupe, les auteurs de ce numéro recommandent de dépasser la "logique de balancier" pour penser la complémentarité, l'interdépendance, l'alternance et ce, dans un objectif commun : l'accès au collectif, c'est-à-dire à un statut de citoyen, en se situant au plus près du sujet. Dans ce processus, la formation initiale et continue devrait impulser une réflexion critique, imaginer des modalités innovantes d'intervention. Il reste que la personne, le groupe, le collectif, fragmentés comme plans de travail, sont indissociables dans la vie et dans l'action. Quand on pense l'inscription de la personne dans un groupe, c'est de régulations collectives qu'il s'agit. C'est de justice sociale qu'il est alors question.
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