Résumé :
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Beaucoup d'autres nations ont compris que l'avenir des retraites peut exister essentiellement par un système de répartition allié à celui des régimes complémentaires que l'on nous envie en France, mais ne comprennent guère le blocage des pouvoirs publics face à la capitalisation, choix personnel qui pourrait rassurer tant de salariés non fonctionnaires, par exemple... Néanmoins, la sauvegarde de notre régime à deux ou trois vitesses passe par la négociation afin que cessent quelques injustices typiquement françaises : celles, par exemple, qui opposent actuellement un retraité de la police nationale ou de la SNCF, à 55 ans, à un salarié d'une petite PME, à 60 ans (s'il n'a pas été licencié moyennant un plan de pré-retraite), ou encore à un architecte ou un professeur de médecine qui doivent cesser leur activité à 65 ans, à des taux comparablement aussi ubuesques que leurs taux de cotisations (compétence, durée et pénibilité du travail, non évoquées).
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