Résumé :
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Les principes d'inconditionnalité et de continuité de l'hébergement qu'il soit d'urgence ou d'insertion sont inscrits dans les textes de loi. La réalité est tout autre. Le tri des personnes à la rue est partout observé dans un contexte de gestion de la pénurie mais aussi de contraintes budgétaires des associations et de paradoxes dans la politique de l'Etat. Les pratiques divergent selon les régions ; celles qui sont décrites dans ce dossier, pas pires qu'ailleurs, sont juste rendues visibles grâce à des travailleurs sociaux qui ont accepté de les raconter. En complément : - Toits du Monde : CADA résistant. En dépit des consignes préfectorales, un centre d'accueil pour demandeurs d'asile orléanais a refusé de mettre les familles à la rue. Il a maintenu longtemps sa position jusqu'à en payer le prix. - Témoignage de Monique Maittre, porte-parole du collectif SDF-Alsace : " J'ai réussi à avoir un logement à partir du moment où j'ai dit stop à l'hébergement d'urgence " - Entretien avec Florent Guenguen, directeur général de la Fnars : " Les associations ne doivent pas assurer un rôle d'antichambre des centres de rétention ".
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