Résumé :
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Les alternatives à l'hospitalisation, mises en pratique dans les années 1990, sont menacées par le manque de moyens. Alors que l'hospitalisation à domicile (HAD) s'est développée en MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) depuis le début des années 80, elle est quasiment inexistante en psychiatrie. Pourtant, l'HAD, dispositif en parfaite cohérence avec la politique de secteur, aurait tout à fait sa place dans l'offre d'alternatives pour les personnes souffrant de troubles psychiques. Claude Finkelstein, présidente de la Fnapsy, milite depuis plusieurs années pour l'HAD et y voit une solution alternative idéale : "l'HAD permettrait d'éviter une hospitalisation et tout ce qui s'ensuit : isolement, perte d'emploi
etc." Pour les professionnels, ce faible engouement pour l'HAD s'explique facilement : jusqu'à présent, pour avoir des places en HAD, il fallait supprimer des lits dans les hôpitaux. Mais depuis la circulaire de la DHOS du 4 février 2004, qui a défini les objectifs de l'HAD en psychiatrie, la donne a changé et les projets d'HAD commencent à se développer.
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