Résumé :
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Pour maintenir une existence biologique bien éloignée de ce que vivre peut profondément représenter, un être humain n'a parfois d'autre issue que de demander l'aumône. Tendre la main, baisser les yeux, espérer un geste, cela s'appelle mendier. Cette attitude sans visage est souffrance d'une dignité arrachée, d'une identité échangée en dénomination collective. Seuls demeure la liberté d'effacer de la main, le droit d'interrompre le cheminement du temps... se laisser mourir pour ne plus déranger. A ceux qui s'accrochent à une vie qui les évite, la société offre l'interdiction ou l'assistance planifiée, réponses décalées au regard des droits fondamentaux accordés "à tous les membres de la famille humaine". Dans cet article les sujets suivants sont développés : La mendicité en marge du droit proclamé du travail : La proclamation universelle du droit au travail ; L'engagement étatique pour l'application du droit au travail ; La formulation de l'importance sociologique du travail. La mendicité, loin du droit au respect de la dignité... Une citoyenneté : les conditions socio-économiques à la sauvegarde de la dignité. La mendicité, un état d'indignité sociale. La mendicité, un abandon de la dignité d'homme.
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