Résumé :
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Dans les premières heures suivant l'attentat terroriste du métro Saint-Michel, la télévision relatait pour la première fois et de façon répétée, le soutien apporté aux blessés, passagers et autres secouristes par les psychologues. Ensuite, au moment de tirer des enseignements, de gérer dans la durée, ce sont les psychiatres qui sont venus pour discourir, conceptualiser. De là sont nées les cellules d'urgence dans le secteur public ainsi qu'un certain nombre d'associations, type loi 1901, dans le secteur privé. Ainsi l'émergence de nouveaux besoins a aiguisé des appétits et quelques associations aux buts plus ou moins clairs ont essaimé. Certaines ont apporté leur savoir-faire d'Outre-Atlantique, d'autres plus mercantiles ont cherché à occuper un créneau très porteur. La victimologie, pour quoi faire ? se demandait, déjà en 99 Hubert Court dans un article. Il faisait alors une analyse de ce concept qui recouvrait les notions de souffrance psychique employées et traitées auparavant. Aujourd'hui les psychologues peuvent être réquisitionnés comme par exemple, ceux de l'éducation nationale pour soutenir des enfants et des parents après une avalanche meurtrière. D'autres proposent spontanément leurs services comme dans la Somme lors des inondations ou comme ces jours-ci ceux de l'antenne régionale de Toulouse. Le présent dossier a été confié aux psychologues de l'IAPR qui nous font part de leurs réflexions et de l'orientation de leur service.
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