Résumé :
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Reconnues depuis déjà plusieurs années maladies professionnelles, les troubles musculosquelettiques restent à ce jour mal connues des entreprises, plus à l'aise avec la sécurité ou la lutte contre des pathologies clairement identifiées. Issus de facteurs multiples, les TMS nécessitent une intervention au-delà des seules conditions de travail et mettent en cause l'organisation du travail elle-même. Néanmoins, la prévention de ces pathologies "diffuses" fait peu à peu son entrée dans les entreprises. Certaines, comme Autoliv s'appuient sur une démarche ergonomique pour mieux prendre en compte le facteur humain dans la conduite de projets industriels. D'autres en font un véritable parti pris. C'est le cas de Marwal. Elles s'aperçoivent alors que ce type de démarche contribue à préserver aussi la productivité. Il reste que ce travail en profondeur nécessite l'intervention de tous les acteurs de la prévention, internes à l'entreprise mais aussi externes : médecins du travail, inspecteurs du travail, préventeurs des caisses régionales d'assurance maladie. Le problème n'est pas spécifique à la France. En Europe, où les TMS progressent comme dans l'Hexagone, la mobilisation est générale.
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