Résumé :
|
Croire en la transparence, définie par le dictionnaire Littré comme la limpidité, la translucidité, et, plus proche de notre réflexion, comme la "qualité de ce qui laisse paraître la réalité tout entière, de ce qui exprime la vérité sans l'altérer", de l'homme comme de la société est naïveté ou folie. Il nous faut alors bien admettre la dimension sociale, anthropologique et personnelle du secret, son existence objective, sa nécessité. Admettre le secret, le mystère de chacun de nous, la part d'inexplicable en oeuvre dans nos actes est une marque profonde de respect de l'homme, de notre capacité démocratique fondée sur le principe de la responsabilité, seule à même de garantir la mise en oeuvre du triptyque inscrit au fronton de nos édifices publics. (R.A.).
|