Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS toR0x188. Diffusion soumise à autorisation]. On estime que d'ici 2020 les deux tiers de la charge mondiale de morbidité seront imputables à des maladies non transmissibles chroniques, pour la plupart nettement associées au régime alimentaire. Le passage à une alimentation comportant davantage de denrées alimentaires raffinées, d'aliments d'origine animale et de graisses joue un rôle majeur dans l'épidémie mondiale actuelle d'obésité, de diabète et de maladies cardio-vasculaires, entre autres affections non transmissibles. La sédentarité et le tabagisme sont également des facteurs de risque significatifs. Il n'est pas possible de stopper cette épidémie en encourageant simplement les gens à réduire leurs facteurs de risque et à adopter des modes de vie plus sains, bien qu'un tel encouragement soit sans aucun doute bénéfique si les personnes visées sont en mesure d'y répondre. Malheureusement, les environnements générateurs d'obésité, renforcés par nombre des changements culturels associés à la mondialisation, rendent de plus en plus difficile l'adoption de modes de vie plus sains, surtout parmi les enfants et les adolescents. Le présent article examine quelques mécanismes possibles, ainsi que le rôle de l'OMS, en vue de l'élaboration d'une stratégie coordonnée à l'échelle mondiale dans le domaine de l'alimentation, de l'activité physique et de la santé. Dans la situation actuelle, de nombreux pays sont confrontés à des coûts qu'ils ne peuvent assumer. De plus, il existe souvent par ailleurs des problèmes récurrents de sous-alimentation. Une approche multisectorielle concertée, faisant appel à des mécanismes politiques, éducatifs et commerciaux, est nécessaire pour répondre à ces questions.
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