Résumé :
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L'analyse du comportement de la victime est nécessaire pour déceler l'éventuelle existence d'une faute. En refusant de se soigner, la victime empêche la diminution de son préjudice corporel. Elle choisit de façon délibérée de voir ses troubles psychiques persister. Cependant, on rappelle que les lois bioéthiques de juillet 1994 protègent la dignité et l'intégrité physique de la personne. Elles rejettent la reconnaissance de tout droit subjectif, sur son propre corps (CAA Paris, 9 juin 1998, JCP 2000, 1 229) dans la limite cependant du respect de la vie privée.
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