Résumé :
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Concepts théoriques opérants dans la compréhension et la prise en charge des psychoses dans différents pays d'Europe. Sous ce titre un peu lourd, cette table ronde visait à confronter la psychiatrie hexagonale aux expériences de pays proches, puisque tous membres de la Communauté Européenne. Le plus frappant de ce qui a été dit - et que confirme la transcription qu'on pourra lire dans les pages suivantes - est que partout "les concepts théoriques" sont d'abord les choix organisationnels et institutionnels. Chacun a mis en lumière des progrès manifestes mais aussi les freins économiques et politiques (... Italie ; Grèce) quand ces résistances ne tiennent pas à des blocages structurels (... Belgique). Tous ont regretté que ces priorités fassent négliger la clinique et la psychopathologie. Voilà bien une préoccupation que, en France, nous partageons. De même, nous nous reconnaissons dans l'éclectisme et le pragmatisme qui semblent régner outre-Quiévrain et au-delà des Alpes, malgré le souci que nous affichons volontiers de nous démarquer des classifications athéoriques et stérilisantes. Nous mettons à part la communication de notre collègue Van Os qui, avec humour et brio, a montré que les concepts théoriques concernant la schizophrénie étaient loin d'être identiques de chaque côté du channel. Courbes et chiffres à l'appui, il en arrive à considérer que la définition elle-même de schizophrénie ne désigne pas la même chose, selon qu'on est anglais ou français... (.).
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