Résumé :
|
Une enquête KABP a été réalisée en mars 1990 auprès de 900 personnes représentatives de la population d'Ile-de-France. Elle permet d'analyser les évolutions survenues depuis la précédente enquête faite en décembre 1987. Si les principaux modes de transmission du VIH restent bien connus, il persiste encore 10 à 30 % de croyances en une transmission possible par contacts de la vie quotidienne. On observe une montée des craintes personnelles mais une demande limitée de mesures coercitives. En dépit d'une prévalence croissante, les Franciliens restent parmi les plus tolérants vis-à-vis des personnes contaminées. Les campagnes d'information sont plutôt bien accueillies. Cet état de l'opinion globalement favorable à la prévention, demeure fragile, ce qui justifie de poursuivre sa surveillance pour guider les choix en matière de prévention. Ces résultats permettent de discuter le rôle de ces enquêtes pour la prévention de l'épidémie. (R.A.)
|