Résumé :
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Le contenu de l'examen de santé réalisé en France comporte une base commune à l'ensemble des Centres d'examens de santé. Cependant, celui-ci ne doit pas rester statique, mais s'adapter aux besoins de la population, des individus, des familles bénéficiaires de cet examen. En revanche, l'introduction d'un nouvel examen ou le remplacement d'un test obsolète ne doit être réalisé qu'à l'issue d'une période de validation tenant compte de données épidémiologiques, des besoins de la population, des conditions de réalisation technique et de critères économiques. Trois exemples tirés de l'expérience du Centre de médecine préventive de Vandoeuvre-les-Nancy illustreront l'un ou l'autre de ces aspects de l'évaluation : - l'étude du terrain atopique, dont la prévalence est élevée chez les enfants, mais la réalisation technique délicate et coûteuse - l'appréciation du risque cardio-vasculaire par le seul dosage du cholestérol est insuffisant et doit être confirmée par d'autres marqueurs dont il faut déterminer les facteurs de déclenchement - la détermination des protéines glyquées améliorerait la classification des consultants dont la glycémie se trouve dans une zone frontière proche de la limite de décision. (R.A.)
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