Résumé :
|
En majorité, les "principes du dépistage des maladies" énoncés par l'OMS en 1970 (tableau II) peuvent toujours guider les responsables des équipes et/ou institutions conduisant des examens préventifs, qu'ils soient systématiques, périodiques ou occasionnels (campagne ad hoc). D'autres principes, plus récents et peut-être moins spécifiques (tableau III) sont à prendre en compte actuellement. Quant aux risques de nature éthique que comportent ces examens, on peut leur opposer les quatre grands principes éthiques d'ordre général : le fait d'agir dans l'intérêt de l'individu ("bénéficience") et le fait d'éviter de lui faire du tort ("non maléficience"), le respect de la justice ("justice") et de l'autodétermination ("autonomy"). Mais dès le moment où ces équipes et/ou institutions s'apprêtent à faire évoluer leur action sur le terrain de la promotion de la santé, d'autres recommandations (tableau IV) s'imposent, à propos desquelles bien des questions restent ouvertes. (R.A.)
|