Résumé :
|
La décentralisation a réparti autrement la matière administrative légale, en faisant du Conseil général l'acteur principal de l'aide sociale et un acteur important de l'action sanitaire. Mais, elle n'a pas modifié pour autant les segmentations administratives et disciplinaires. Elle n'a pas réduit la difficulté de donner un statut satisfaisant et clair à la prévention. La réussite de la décentralisation suppose de fortes coordinations, capables de surmonter les clivages institutionnels et de mettre les politiques sectorielles en cohérence. L'approche des problèmes selon la méthodologie globalisante du développement local fournit une piste pour progresser. (R.A.)
|