Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST 2vbFXR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Nous avons étudié les effets à court-terme de l'ozone sur l'appareil respiratoire, parmi un panel de 91 enfants de 10 ans d'une école d'Armentières, dans le Nord de la France. Méthodes : Chaque enfant a reporté, sur un carnet de surveillance journalière, les résultats de mesures bi-quotidiennes du débit expiratoire de pointe (mini-Wright) et la présence, au cours de la journée, de symptômes respiratoires, du ler avril au 30 juin 1996. Le niveau ambiant d'ozone était mesuré en continu, sur un capteur fixe, situé à 850 m de l'école. L'effet de l'ozone a été estimé à l'aide de modèles de régression à équations généralisées d'estimation (GEE), ajustés sur des variables temporelles et météorologiques. Résultats : Une augmentation de 30 mug/m3 du niveau d'ozone (maximum journalier de la moyenne glissante sur 8 heures) est associée à une baisse de 1,91 L/min du débit de pointe du soir (intervalle de confiance à 95% : I-0,02 ; 3,84]) et à une augmentation de la prévalence quotidienne de la toux (odds-ratio : 1,17 et intervalle de confiance à 95% : [0,97 ; 1,40]) alors que les niveaux d'ozone sont restés modérés pendant la période d'étude (maximum horaire
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