Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST 95v42R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : L'objectif de cet article est de décrire les expositions personnelles aux particules fines atmosphériques (PM2.5) dans la population grenobloise et de discuter l'implication des résultats sur les études épidémiologiques ou d'évaluation du risque étudiant l'impact sur la santé de la qualité de l'air. Méthode : Des sujets adultes volontaires non fumeurs, sélectionnés durant l'été 1996 (n=40), l'hiver 1997 (n=40) et l'été 1998 (n=20), ont porté une mallette contenant deux capteurs actifs de PM2.5. L'un fonctionnait 48 h. en continu (exposition cumulée), l'autre seulement à l'intérieur d'un local (exposition intérieure). Les masses de PM2.5 ont été déterminées par réflectométrie (indice des fumées noires) et par pesée déionisBee sur microbalance Mettler MT5 (gravimétrie). Résultats : Les expositions cumulées aux PM2.5 varient en moyenne de 21,9 mug/m3 en été à 36,7 mug/m3 en hiver (moyennes arithmétiques), selon les résultats de gravimétrie, avec une dispersion de ces expositions plus importante en hiver (e. t=23,1 mug/m3) qu'en été (e.t.=10,4 mug/m3). Il existe une bonne corrélation (R=0,7) entre les deux méthodes (réflectométrie et gravimétrie) de détermination des masses en hiver, mais pas en été. Les expositions encourues lors des séjours à l'extérieur de locaux, obtenues par différence entre les masses cumulées et intérieures, sont sensiblement plus élevées que les moyennes cumulées : moyenne géométrique de 49,6 mug/m3 (...)
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