Résumé :
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Face à la dévalorisation progressive de la condition des médecins généralistes, les gouvernements successifs se sont régulièrement penchés sur le problème de la formation spécifique en médecine générale. Le troisième cycle des études de médecine mis en place en 1984 a constitué un changement radical par rapport au système antérieur. Néanmoins, un certain nombre d'insuffisances sont apparues, et c'est pourquoi le gouvernement a demandé à la Commission interministérielle sur la médecine générale, présidée par André Lachaux, de dresser un bilan de la formation en ce domaine. Réalise en relation étroite avec les doyens de facultés, les commissions ou départements de troisième cycle de médecine générale et avec la Conférence des secrétaires généraux des facultés de médecine, ce rapport aborde successivement l'accès au troisième cycle de médecine générale et ses conséquences sur l'organisation des études dans les cycles antérieurs, le déroulement du troisième cycle, puis la place du généraliste dans notre système de santé. Il formule en conclusion, sur tous les problèmes envisagés, des recommandations pragmatiques où chacun devrait pouvoir puiser des éléments de réflexion et des axes d'action. (R.A.)
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