Résumé :
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Les conditions d'hygiène de d'assainissment rencontrées dans les camps des réfugiés prédisposent aux épidémies. En 1990, 323 cas de choléra furent répertoriés dans le camp de réfugiés mozambicains de Chifunga au sud du Malawi. Le taux d'attaque global était de 1,6 %, la létalité de 1,9 %. Les facteurs de risque identifiés par une enquête cas-témoins incluaient la consommation d'eau de la rivière et la consommation de plantes aquatiques. L'utilisation de savon et une prophylaxie par doxycycline jouèrent un rôle protecteur au cours de l'épidémie. (R.A.)
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