Résumé :
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Dans cet article, l'auteur développe les arguments en faveur de la constitution d'une filière sanitaire et sociale pour les personnes âgées. L'institution d'une coordination sanitaire et sociale a pour fin de promouvoir une prise en charge globale de la population âgée, à la fois médicale et sociale, et de mettre ainsi un terme aux dysfonctionnements liés au cloisonnement des secteurs ambulatoire, social et sanitaire. Ces dysfonctionnements sont de trois ordres : la discontinuité des soins, les chevauchements de compétences, les prises en charge inadaptées. Mais de nombreux obstacles se dressent face à cette coordination, la principale étant d'ordre idéologique. En effet, une incompréhension réciproque sépare les équipes hospitalières et les acteurs du champ social, qui découle d'une divergence relative à la compréhension du phénomène de la dépendance. L'auteur prône donc une entente possible sur une approche empirique de la dépendance et prend, dans la dernière partie de l'article, l'exemple d'une coordination entre les SIAD (services d'aide à domicile) et les moyens séjours gériatriques.
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