Résumé :
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La loi 2002 dite " de rénovation sociale " a beaucoup d'avantages. Nul ne saurait s'élever contre sa vocation à faire de chacun un citoyen respecté dans sa vie personnelle, sa santé, et qu'un pouvoir médical, parfois imbu de son savoir, a pu écarter de sa propre destinée. Notamment, dans les établissements médico-sociaux, après les affaires de l'Yonne et celles, révélées ici ou là de maltraitance ou de violence sexuelle sur les enfants, personnes âgées ou handicapées qui leurs sont confiées, une plus grande vigilance des autorités de tutelle, un droit de regard conféré aux intéressés ou leur famille sur le fonctionnement et sur les dossiers les concernant ne peuvent qu'être salués. Faut-il pour autant souscrire à tous les articles de cette loi ? Cet article propose d'envisager à quel prix, parfois, ce droit et cette vigilance sont reconnus.
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