Résumé :
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La demande conjointe de la DDASS de Haute-Loire et de la direction de l'hôpital, qu'une étude acoustique soit réalisée au Centre Emile Roux du Puy-en-Velay tend à montrer que des problèmes sonores doivent exister. Dans un premier temps, la parole est donnée aux patients et aux personnels par l'intermédiaire de questionnaires. Leurs réponses confirment que les services sont exposés à certaines nuisances sonores. La gêne est essentiellement due à des bruits intérieurs à l'exception des services de maternité exposés aux bruits de la RN 102. Dans un second temps, des mesures d'acoustique de bâtiment montrent que ses structures anciennes (hauts plafonds, cloisons légères, hautes portes et fenêtres) sont en partie responsable de la gêne ressentie (temps de réverbération trop élevés, isolements défectueux). Des mesures d'évolution temporelle du niveau sonore dans les chambres mettent en évidence le problème de nombreux bruits impulsifs et émergents émis dans les couloirs ou dans certaines pièces bruyantes (offices, salles de soins, sanitaires, bureaux). En ce qui concerne les services de maternité exposés à un niveau sonore extérieur élevé, la gêne peut être considérée comme quasi insupportable, en particulier la nuit où le trafic routier reste important. La dernière partie s'intéresse à dresser un ordre de priorité des divers traitements acoustiques envisageables en fonction du critère économique et du critère d'hygiène primordial dans un hôpital. Au niveau des bâtiments, il semble obligatoire de traiter le couloir (revêtement de sol, faux plafond) et d'améliorer certains isolements (fenêtre, porte, pièce bruyante). Des améliorations peu coûteuses et faciles à mettre en oeuvre peuvent aussi être apportées au matériel utilisé. Enfin, de nombreuses gênes seraient atténuées si le bon sens, le respect d'autrui et l'autodiscipline étaient dans
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