Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS KeFp7R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Etudier l'utilité des modèles d'incidence, de prévalence et de mortalité pour améliorer les estimations en matière d'épidémiologie. Méthodes On a appliqué les modèles d'incidence, de prévalence et de mortalité à deux séries de données artificielles et quatre séries de données empiriques (pour les cancers du sein, de la prostate, de l'estomac et du cancer colo-rectal). Résultats Les séries de données artificielles ayant une cohérence interne ont pu être reproduites virtuellement de manière identique par les modèles. Souvent, nos estimations différaient sensiblement des données empiriques, particulièrement pour les cancers du sein et de la prostate et pour les personnes les plus âgées. Pour le cancer de l'estomac seulement, les estimations se rapprochaient des données, sauf lorsqu'il s'agissait des personnes les plus âgées. Conclusion II semble que les écarts entre les estimations fournies par les modèles et les observations soient causés à la fois par l'inexactitude des données et par les tendances passées en matière d'incidence ou de mortalité. Les modèles d'incidence, de prévalence et de mortalité ne permettant pas de distinguer entre les effets tenant à l'inexactitude des données et ceux dus aux tendances passées, il devient difficile de les utiliser pour améliorer les estimations. L'avis de spécialistes est donc indispensable pour évaluer si l'utilisation de ces modèles améliore la qualité des données ou si, malencontreusement, elle fait disparaître l'influence des tendances.
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