Résumé :
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De même que cela c'est fait pour la liberté de circulation des personnes et des biens, certains envisagent aujourd'hui le pari à moyen terme du libre accès aux soins au sein de l'Union européenne. Ainsi, les citoyens de l'UE pourraient avoir recours aux soins de santé de n'importe quel Etat membre, ou, avec un accueil plus mitigé, recevoir des soins dans le pays dans lequel ils se trouvent de manière temporaire, quel que soit leur pays d'origine. Certains exemples sont déjà connus, dans lesquels la Cour de européenne de Justice a statué en faveur des patients qui avaient utilisé, avant la lettre, le principe de liberté de choix pour les soins de santé en Europe. Mais la question est en réalité plus complexe. Tout d'abord, parce que la majeure partie des services de soins utilisés n'est pas payée par le patient lui-même. Une assurance publique ou privé effectue le paiement pour la plupart des utilisateurs. Deuxièmement, parce que le niveau d'accès à des technologies plus modernes et des traitements innovants n'est pas le même d'un Etat membre à l'autre, pas seulement à cause des motifs économiques, mais souvent en raison de choix politiques et sociaux. Ces deux aspects sont liés. La couverture des risques sanitaires varie d'un pays à l'autre, comme c'est le cas au sein de l'UE. Chaque pays, en raison de niveaux de développement économique différents, adopte ses propres critères.
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