Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST 1R0xcy1M. Diffusion soumise à autorisation]. Près de 34 millions de personnes vivent actuellement avec le VIH/SIDA : les complications oculaires sont courantes et touchent 50 à 75% de ces patients à un moment ou à un autre de l'évolution de la maladie. La rétinite à cytomégalovirus est de loin la cause la plus fréquente de la perte de vision chez les malades atteints de SIDA et, bien que sa prévalence soit en diminution dans les pays industrialisés grâce à l'accès à des traitements antirétroviraux très efficaces, il est prévisible qu'à l'échelle mondiale l'infection oculaire par le cytomégalovirus entraînera une perte de vision unilatérale ou bilatérale chez 10 à 20% des personnes infectées par le VIH. Parmi les causes importantes mais moins fréquentes de perte de vision bilatérale chez les personnes atteintes de VIH/SIDA figurent la rétinite due au virus varicelle-zona ou au virus de l'herpès, la microvasculopathie ischémique liée au VIH, la syphilis oculaire, la tuberculose oculaire, la méningite à Cryptococcus et les réactions oculaires toxiques ou allergiques consécutives à la prise de médicaments. Actuellement, la plupart des personnes atteintes de VIH/SIDA dans les pays en développement et qui perdent la vue ont une espérance de vie très réduite. A mesure que les traitements antirétroviraux progresseront dans ces pays, on peut prévoir que l'espérance de vie s'améliorera, mais qu'en même temps on assistera à une augmentation considérable de la prévalence de la cécité associée au VIH/SIDA.
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