Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC E2IR0xPC. Diffusion soumise à autorisation]. L'auteur, à travers cette étude, soulève les imperfections de la législation en vigueur, notamment les lois n°94-653 et 94-654 du 29 juillet 1994, respectivement relatives au "respect du corps humain" et "au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain, à l'assistance médicale et à la procréation et au diagnostic prénatal". En effet, selon lui, cette législation entraîne une atteinte au cadavre et fait apparaître quelques ambiguités liées aux choix du législateur concernant le consentement. De plus, les parlementaires n'ont pas fait suffisamment ressortir la nécessité des différents types d'autopsies en ne leur donnant qu'une place subsidiaire sans les départager les unes des autres, leur conférant ainsi un statut équivoque. L'être humain sans vie se voit être utilisé sans son consentement alors qu'il devrait être avisé préalablement de l'intérêt bénéfique de la cause. Par contre, l'auteur estime qu'il est préférable de passer outre le consentement pour examiner les porteurs de maladies graves, peu ou mal connues, dans l'intérêt de la société.
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