Résumé :
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Les auteurs affirment que ce n'est pas respecter les jeunes que de fermer les yeux sur leurs transgressions de la loi. Ils affirment que la qualification pénale de l'acte délinquant fait partie du processus éducatif, si elle permet à un adolescent de mieux comprendre les conséquences de son comportement, et si elle aboutit à lui proposer un accompagnement adapté, traçant des limites et lui offrant des repères. Il faut pour cela qu'une relation de confiance et de détermination partagée s'installe entre le magistrat et l'éducateur. Il faut que les actions entreprises soient régulièrement évaluées en commun par ces deux acteurs essentiels, et qu'elles soient tout aussi régulièrement adaptées, corrigées en fonction du comportement des mineurs. Il y a du chemin à faire, dans ce sens.
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