Résumé :
|
Cet article présente deux réseaux de surveillance basés sur les données de laboratoire : le réseau RENAGO, mis en place en 1986, qui concerne les gonococcies et le réseau RENACHLA, mis en place en 1990, pour les clamydioses. Les laboratoires participant aux réseaux communiquent chaque mois au Réseau National de Santé Publique (RNSP) le nombre de prélèvements génitaux et, pour chaque cas détecté, l'âge et le sexe du patient, les signes cliniques observés, le site du prélèvement, la spécialité du médecin prescripteur et l'existence d'une autre MST associée... En raison de la décroissance importante des MST en France, la performance de systèmes de surveillance basée sur des réseaux sentinelles s'amenuise et l'obligation d'élargir le nombre de correspondants s'impose afin de disposer d'un outil de surveillance suffisamment sensible et réactif. Ces réseaux ont permis toutefois de dégager des tendances : diminution depuis 1990 de l'incidence des chlamydioses et des gonococcies avec résurgence des gonococcies ano-rectales depuis 1995, diminution de la sensibilité des gonocoques à la pénicilline et à la tétracycline. (adapté du texte).
|