Résumé :
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L'entrée en institution sociale stigmatise l'âge, les handicaps, les maladies aux dépens de la personne, qui devient alors résident "pensionnaire". La perte du milieu familial suivie de la perte de l'identité explique souvent le syndrome de glissement qui, dans ce contexte, ne fait que transcrire dans la réalité, la mort sociale et affective que ressent la personne. La prise en compte de ces aspects sociaux et relationnels, permet d'apporter des solutions et surtout de réaliser un accompagnement adapté respectant la dignité de la personne âgée résidante. Pour tenter de réaliser cet objectif, j'ai tenté d'explorer les différentes composantes de la personne et de son environnement, en tenant compte de son pouvoir,de son vouloir et de son désir. L'insertion dans une maison de retraite est la résultante des capacités de la personne, de son adaptation possible et des possibilités de réponse de l'environnement. (...)Il n'y a donc que des réponses individuelles possibles, même sur des situations apparamment semblables. De ces réflexions émergent un projet institutionnel incluant le maintien, la valorisation du réseau social existant ou l'instauration de supports relationnels.(...) Dans l'optique d'une telle dynamique institutionnelle, tous les intervenants évoluent dans un cadre de travail où s'imposent la concertation la considération,la tolérance dans un cadre de travail où le directeur demeure le promoteur. (R.A.)
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